mardi 28 février 2017

Les études de marché et les sondages mettent en évidence l’ignorance

https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/831423/s/l-economie-du-cochon-279ad26710/#.WNDyL_nhCM8

Selon les statistiques, 8 personnes sur 10 ignorent de quoi demain sera fait même si chacune et chacun ont leur petite idée sur le sujet.
Quand on doit définir ou orienter le futur d’une politique ou d’une entreprise, ou tout simplement influencer l’opinion – l’opinion étant par définition une tendance à laquelle croient uniquement celles et ceux qui l’émettent – on demande à un échantillon d’une population définie dite « représentative » de préciser ce que ses représentants ne savent pas plus que celles et ceux qui ne sont pas interrogés. La différence, c’est que l’addition de toutes ces ignorances semble donner des tendances, non seulement sur ce que l’on ne sait toujours pas plus mais sur que l’on s’attendait à savoir. 
Dès lors, pour donner une certaine véracité à ces études et sondages, les scientifiques ont inventé mille et une théories, les statistiques et les probabilités par exemple, mais aussi l’art de composer des questionnaires composés de toutes sortes de questions visant à récolter des réponses ou des tendances qui cadrent avec ce que l’on pourrait attendre de celles-ci.
Si l’échantillon répond aux questions posées, cela prouve que l’on pouvait y répondre.
Progressivement, grâce aux réponses obtenues, on échafaude un rapport qui n’a souvent que peu de rapport avec les réponses apportées aux questions mais qui répond davantage aux questions potentielles que pourraient se poser les clients ayant commandé à grands frais ces études et
sondages. 
La grande subtilité de la chose est de définir ce que les clients auraient vraiment voulu savoir s’ils avaient eu une meilleure connaissance des potentialités probantes des questions qu’ils se posaient, à tort ou à raison. 
C’est le but de l’interprétation des réponses. Il faut en effet savoir qu’un représentant d’un échantillon de tel type de population donnera, selon les statistiques, une réponse proche de la moyenne de cette population et dont l’écart d’opinion pourrait être, selon les conditions de l’enquête, égale au double du carré de la probabilité basse comparée à la moyenne opérationnelle dudit échantillon récoltée dans des conditions optimales, avec une marge d’erreur inférieure bien entendu à cette moyenne.


Tel est le sujet complexe sur lequel se penche l’Économie du Cochon, un ouvrage du célèbre professeur de l’université de Saint-Jacques-Queue-de-Porc, titulaire de la chaire d’Économie Statique, ouvrage édité par Edilivre, dont les seuls buts sont de faire avancer cette science, de creuser vos pattes d’oies voire de provoquer des crampes non seulement à vos zygomatiques personnels mais aussi à ceux de tout lecteur ou lectrice, potentiel ou non. Intéressé ? Consultez https://www.edilivre.com !

vendredi 24 février 2017

Taxe, taxe, taxe. Puis, taxe, taxe

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Je marche: taxe. Je mâche: taxe
Je prise taxe. Je brise: taxe
Je bois: taxe. Je dois: taxe.
Je penche: taxe. Je pense: taxe.
Je crie: taxe. Je prie: taxe.
Je dis: taxe. Je lis: taxe.

Taxe, taxe, taxe. Puis, taxe, taxe.
Le gouvernement gouverne.
Le parlement parle.
En toute honnêteté, c'est la St Taxe.

Je chuinte: taxe. Je chante: taxe.
J'affame: taxe. J'affirme: taxe.
Je coupe: taxe. Je boute: taxe.
Je rêve: taxe. Je rive: taxe.
Je bêle: taxe. Je vêle: taxe.
Je pends: taxe. Je prends: taxe.
Je pousse: taxe. Je tousse: taxe.

Taxe, taxe, taxe. Puis taxe, taxe.
Le gouvernement gouverne.
Le parlement parle.
En toute légalité, c'est la surtaxe.

Je lève: taxe. Je lave: taxe.
Je plisse: taxe. Je glisse: taxe.
Je visse: taxe. Je lisse: taxe.
Je pince: taxe. Je ponce: taxe.
Je plains: taxe. Je peins: taxe.
Je coche: taxe. Je cache: taxe.

Taxe, taxe, taxe. Puis, taxe, taxe.
Le gouvernement gouverne.
Le parlement parle.
En toute innocence, c'est la relaxe.

jeudi 16 février 2017

Pourquoi afficher mon profil complet?

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En effet, je ne suis ni Égyptien ni repris sur aucune fresque d'aucune pyramide.
Evidemment, afficher son profil complet, permet de voir son oreille de face, ce qui est un avantage. Plus besoin de faire appel à des miroirs triptyques sachant qu'un diptyque suffirait amplement pour une oreille mais, bon, il n'est pas précisé de laquelle on parle. Donc, mieux vaut afficher ses deux profils complets.
Important : affichez votre profil gauche à droite et votre profil droit à gauche. Vos profils seront face à face, à savoir nez à nez. Vous pourrez comparer vos deux oreilles, ce qui est un grand progrès.
Vous pourrez aussi y chuchoter un mot. Si ce mot suscite une réaction de la bouche, on pourra parler de transmission d'oreille à bouche, ce qui pourrait vous inciter à répéter le mot entendu dans l'autre oreille affichée, afin de voir si cela marche aussi dans l'autre sens.
Au vu de ce phénomène, les scientifiques pensent que l'origine du bouche à oreilles serait, en fait, l'inverse. C'est un peu l'histoire de l’œuf et de la poule, je veux dire: de la poule et de l’œuf. Et la cane, que pond-elle? Et l'autruche?
Par contre, celles et ceux qui souhaitent afficher leurs oreilles de profil, je leur recommande d'afficher leur profil de face, ce qui est plus difficile mais plus intéressant que de dos.
Afficher ses profils complets permet aussi de vérifier son embonpoint, ses jambes, ses chaussettes et ses chaussures si tant est qu'on en porte. Si on n'en porte pas, mieux vaut ne pas en parler. Dont acte!

Ce genre de réflexion vous intéresse? Alors, lisez l'Economie du Cochon, un livre non encore édité. A ce stade, la lecture est plus difficile, d'accord. Mais, dès qu'il le sera, vous verrez comme ce sera facile!

vendredi 10 février 2017

Les pièges des mots

Que vous le vouliez ou non, écrire vous soumet aux lois des mots. J'ai pourtant bien essayé de m'extirper de cette tyrannie mais y ai perdu mon latin. Je le cherche d'ailleurs toujours. Il s'est sans doute empêtré dans la marge. Il a, j'imagine, sauté un paragraphe, puis aurait, d'après de mauvaises langues, glissé subrepticement dans le blanc profond de la page, celui de l'angoisse des mots. Bien décidé à les capturer avant qu'ils ne se défilent au fil des lignes, j'explore ce silence vide de sens mais trébuche sur une embûche qui traînait là, par hasard, entre une contrepèterie et un paradoxe. A moins qu'il ne s'agisse d'une transition par prétérition? Tout compte fait, non! Alors, je m'aventure dans les subordonnées au grand dépit des principales. J'administre un objet direct à un complément qui tentait de m'assaillir alors que le sujet du verbe n'était là que par attribut. Enfin, j'arrive à empoigner un épithète, puis un adverbe et même un article possessif. Je compte mes pieds, vérifie la césure, arrime la rime et voilà que ma première phrase se dessine, doucement, sans en avoir l'air. Mais l'x refuse de révéler son identité. Alors, je revois ma copie de a à z.

Et c'est comme cela que je suis arrivé à écrire l'Economie du Cochon qui paraîtra bientôt chez Edilivre. Seuls celles et ceux qui seront au courant pourront déconnecter! Partagez mes amis, partagez!
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jeudi 9 février 2017

Un cochon entre dans un amphithéâtre

Ça se passe à l'université de Saint-Jacques-Queue-De-Porc.

Alors que le titulaire de la chaire d'Economie Statique s'échine à enseigner les fondamentaux et les radicaux de cette science à des élèves peu enclins à s'incliner, tout à coup, la folie s'en mêle. Un déluge d'élucubrations fantasmagoriques s'abat sur des pages qui se couvrent de polices de caractère. Des points et des virgules veulent tout contrôler. Mais des guillemets interviennent, ripostent et saisissent l'occasion!

Besoin de déconnecter? Branchez-vous sur l'Economie du Cochon!
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