Selon les
statistiques, 8 personnes sur 10 ignorent de quoi demain sera fait même si chacune
et chacun ont leur petite idée sur le sujet.
Quand on
doit définir ou orienter le futur d’une politique ou d’une entreprise, ou tout
simplement influencer l’opinion – l’opinion étant par définition une tendance à
laquelle croient uniquement celles et ceux qui l’émettent – on demande à un
échantillon d’une population définie dite « représentative » de
préciser ce que ses représentants ne savent pas plus que celles et ceux qui ne
sont pas interrogés. La différence, c’est que l’addition de toutes ces
ignorances semble donner des tendances, non seulement sur ce que l’on ne sait
toujours pas plus mais sur que l’on s’attendait à savoir.
Dès lors, pour donner
une certaine véracité à ces études et sondages, les scientifiques ont inventé
mille et une théories, les statistiques et les probabilités par exemple, mais
aussi l’art de composer des questionnaires composés de toutes sortes de
questions visant à récolter des réponses ou des tendances qui cadrent avec ce
que l’on pourrait attendre de celles-ci.
Si l’échantillon
répond aux questions posées, cela prouve que l’on pouvait y répondre.
Progressivement,
grâce aux réponses obtenues, on échafaude un rapport qui n’a souvent que peu de
rapport avec les réponses apportées aux questions mais qui répond davantage aux
questions potentielles que pourraient se poser les clients ayant commandé à
grands frais ces études et
sondages.
sondages.
La grande subtilité de la chose est de
définir ce que les clients auraient vraiment voulu savoir s’ils avaient eu une
meilleure connaissance des potentialités probantes des questions qu’ils se posaient, à tort ou à raison.
C’est le but de l’interprétation des réponses. Il faut en effet savoir qu’un représentant
d’un échantillon de tel type de population donnera, selon les statistiques, une
réponse proche de la moyenne de cette population et dont l’écart d’opinion
pourrait être, selon les conditions de l’enquête, égale au double du carré de
la probabilité basse comparée à la moyenne opérationnelle dudit échantillon
récoltée dans des conditions optimales, avec une marge d’erreur inférieure bien
entendu à cette moyenne.
Tel est le
sujet complexe sur lequel se penche l’Économie du Cochon, un ouvrage du célèbre
professeur de l’université de Saint-Jacques-Queue-de-Porc, titulaire de la
chaire d’Économie Statique, ouvrage édité par Edilivre, dont les seuls buts sont
de faire avancer cette science, de creuser vos pattes d’oies voire de provoquer
des crampes non seulement à vos zygomatiques personnels mais aussi à ceux de
tout lecteur ou lectrice, potentiel ou non. Intéressé ? Consultez https://www.edilivre.com !